Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/471

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Larsan de répondre : « Je l’ai vu ! c’était bien la figure de Larsan ! »… Et le jeune homme n’avait pas compris que c’était là une dernière malice du bandit, une négligence voulue et qui entrait si bien dans son rôle : le vrai Darzac n’eût pas agi autrement ! Il se serait débarrassé de l’affreuse dépouille sans la vouloir regarder encore… Mais que pouvaient tous les artifices d’un Larsan contre les raisonnements, un seul raisonnement de Rouletabille ?… Le faux Darzac sur l’interrogation très nette de Rouletabille, ferme le cercle. Il ment !… Rouletabille, maintenant, sait !… Du reste, ses yeux qui voient toujours derrière sa raison, voient maintenant !…

Mais que va-t-il faire ?… Dévoiler Larsan tout de suite, qui, peut-être, va lui échapper ? Apprendre du même coup à sa mère qu’elle est remariée à Larsan et qu’elle a aidé à tuer Darzac ? Non ! Non ! Il a besoin de réfléchir, de savoir, de combiner !… Il veut agir à coup sûr ! Il demande vingt-quatre heures !… Il assure la sécurité de la Dame en noir en la faisant habiter l’appartement de M. Stangerson et en lui faisant jurer en secret qu’elle ne sortira pas du château. Il trompe Larsan en lui faisant entendre qu’il croit « dur comme fer » à la culpabilité du vieux Bob. Et comme Walter rentre au château avec le sac vide… il