Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/481

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et de vous défendre de nous adresser, désormais la parole, à moi et à M. Darzac !… Je vous répète que je ne voulais point qu’après votre aventure de la nuit, vous parlassiez à M. Darzac !… Il faudrait pourtant continuer à comprendre, Sainclair.

— Je continue, mon ami…

— Mes compliments…

— Et cependant, m’écriai-je, il y a encore une chose que je ne comprends pas !… La mort du père Bernier !… Qui est-ce qui a tué Bernier ?

— C’est la canne ! dit Rouletabille d’un air sombre… C’est cette maudite canne…

— Je croyais que c’était le plus vieux grattoir…

— Ils étaient deux : la canne et le plus vieux grattoir… Mais c’est la canne qui a décidé la mort… le plus vieux grattoir n’a fait qu’exécuter…

Je regardai Rouletabille, me demandant si, cette fois, je n’assistais point à la fin de cette belle intelligence.

— Vous n’avez jamais compris, Sainclair ― entre autres choses ― pourquoi, le lendemain du jour où j’avais tout compris, moi, je laissai tomber la canne à bec de corbin d’Arthur Rance devant M. et Mme  Darzac. C’est que j’espérais que M. Darzac la ramasserait.