et il y avait eu de la vaisselle brisée et de la tripe perdue chez Caramagna.
Or donc, avons-nous dit, se trouvaient sous la pergola, au cabanon de la Californie, à cent pas du père la Bique, notre Giaousé Babazouk, la Tulipe et Toton Robin, tous grands amis du Bastardon, quand, à une table, dans la cour qui était en contrebas, vinrent s’asseoir quatre de Torre-les-Tourettes qui étaient les deux Barraja (François et Basile), Sixte Pastorelli et un vilain gars que l’on ne connaissait que sous le nom de « Bolacion ». Il était mal vu pour ses mauvaises raisons et son humeur de fiel. Aussitôt qu’il eut aperçu Giaousé et les autres, il ne manqua point de demander des nouvelles de Titin en feignant de s’intéresser à ses malheurs.
— Laisse donc le Bastardon tranquille, lui jeta Toton Robin, le forgeron. Il ne s’inquiète point de ta santé. Occupe-toi de ton poulailler, « Pépidon » ! (pou de poule !)
Le Bolacion ricana en mâchonnant quelques injures.
— « Troun de pas dieu ! » gronda Robin, ils se moquent de moi.
Il se leva, mais Giaousé et la Tulipe le retinrent.
— Bouge pas !… Ne leur réponds pas !… commanda la Tulipe.
— Et surtout ne les chasse pas ! fit Giaousé d’une voix sourde.
— « Awaï ! » je ne vous comprends pas ! protesta Toton Robin en se débarrassant de leur étreinte… Vous ne comprenez donc pas qu’ils se f… de nous, les « estassi ! »
— Oui ! de vous et de votre Titin ! Et de