beau jour, mis la main sur l’exceptionnel bandit ; mais, le lendemain, il s’échappait encore… Ballmeyer, il faudrait un volume pour parler ici de Ballmeyer, et c’est cet homme qui était devenu Frédéric Larsan !… Et c’est ce petit gamin de Rouletabille qui avait découvert cela !… Et c’est lui aussi, ce moutard, qui, connaissant le passé d’un Ballmeyer, lui permettait, une fois de plus, de faire la nique à la société, en lui fournissant le moyen de s’échapper ! À ce dernier point de vue, je ne pouvais qu’admirer Rouletabille, car je savais que son dessein était de servir jusqu’au bout M. Robert Darzac et Mlle Stangerson en les débarrassant du bandit sans qu’il parlât.
On n’était pas encore remis d’une pareille révélation, et j’entendais déjà les plus pressés de s’écrier : « En admettant que l’assassin soit Frédéric Larsan, cela ne nous explique pas comment il est sorti de la Chambre Jaune !… » quand l’audience fut reprise.
Rouletabille fut appelé immédiatement à la barre et son interrogatoire, car il s’agissait là plutôt d’un interrogatoire que d’une déposition, reprit.