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ROULETABILLE M’OFFRE…

– Quand est-il venu au Glandier pour la dernière fois, à « votre connaissance », avant aujourd’hui.

– Une huitaine de jours avant l’attentat de la « Chambre Jaune ».

Rouletabille demanda encore, cette fois-ci, particulièrement à la femme :

– « Dans la rainure du parquet ? »

– Dans la rainure du parquet, répondit-elle.

– Merci, fit Rouletabille, et préparez-vous pour ce soir. »

Il prononça cette dernière phrase, un doigt sur la bouche, pour recommander le silence et la discrétion.

Nous sortîmes du parc et nous dirigeâmes vers l’auberge du « Donjon ».

« Vous allez quelquefois manger à cette auberge ?

– Quelquefois.

– Mais vous prenez aussi vos repas au château ?

– Oui, Larsan et moi nous nous faisons servir tantôt dans l’une de nos chambres, tantôt dans l’autre.

– M. Stangerson ne vous a jamais invité à sa table ?

– Jamais.

– Votre présence chez lui ne le lasse pas ?

– Je n’en sais rien, mais en tout cas il fait comme si nous ne le gênions pas.

– Il ne vous interroge jamais ?