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Page:Leroux - Le mystère de la chambre jaune, 1932, Partie 2.djvu/70

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MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE

Le signal avait été donné, je ne pouvais le donner une seconde fois… D’un autre côté, m’aventurer dans la galerie en ce moment pouvait déranger tous les plans de Rouletabille. Après tout, je n’avais rien à me reprocher, et, s’il s’était passé quelque chose que n’attendait point mon ami, celui-ci n’avait qu’à s’en prendre à lui-même. Ne pouvant plus être d’aucun réel secours d’avertissement pour lui, je risquai le tout pour le tout : je sortis du cabinet, et, toujours sur mes chaussettes, mesurant mes pas et écoutant le silence, je m’en fus vers la galerie tournante.

Personne dans la galerie tournante. J’allai à la porte de la chambre de Rouletabille. J’écoutai. Rien. Je frappai bien doucement. Rien. Je tournai le bouton, la porte s’ouvrit. J’étais dans la chambre. Rouletabille était étendu, tout de son long, sur le parquet…