Page:Leroux - Mister Flow.djvu/117

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avec lady Helena). Je prends la petite chose à mon compte !

Je file après un geste de condescendance. Moi aussi, j’ai des dettes, maintenant. Je dois dans les quatre-vingts louis à un garçon de café. Si Helena n’est pas satisfaite de son élève !

Je me trouve devant sa porte sans que je puisse dire exactement comment cela m’est arrivé. Elle m’ouvre tout de suite. Elle non plus ne dormait pas. « Je vous attendais, dit-elle, je vous ai entendu ressortir ! » Elle n’a pas besoin de me demander d’où je viens ! La brique cuite de Mr. Prim a dû passer au rouge flammé des poteries de Valoris. J’éprouve quelques difficultés à former mes mots.

Elle me regarde et se met à rire : « Well, petit chéri darling, voilà tout à fait comme je vous désire pour parler d’affaires sérieuses… Vous êtes maintenant « le cran supérieur » !

Je l’assieds : « Helena, je voudrais savoir… vous permettez que je vous demande… je voudrais savoir ce qui… arriverait si Fathi revenait dans… dans sa chambre… quand… quand je serai en train de faire… de faire la chose, yes !… »

— Mais, petit chéri, il vous « entrerait dedans » ! Mais moi j’accourrais tout de suite et je demanderais grâce pour cet excellent Mr. Prim en lui expliquant que vous avez fait cela sur mes ordres. Et j’ajouterais, très certainement : « Assez, Fathi ! no scandale ! »

— Vous ajouteriez : « Pas de scandale !… » C’est, en effet, assez… logique, en somme !…