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Page:Leroux - Mister Flow.djvu/118

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— Très logique… Fathi, qui aurait les bijoux, ne ferait aucun scandale, assurément !…

— Assurément !…

— Seulement, il avertirait sir Archibald et, de ce jour, Mr. Prim cesserait d’être l’ami de sir Archibald !

— Ceci aussi est assez… logique…

— N’est-ce pas, en vérité…

— En vérité ! maintenant, chère Helena, je voulais encore savoir… ce qui arriverait si j’étais surpris… autour de la serrure… dans le corridor…

— Là, il y aurait scandale, mais on l’étoufferait très facilement, n’est-ce pas ? Je veille derrière ma porte, j’ouvre… et je raconte tout : « Vous êtes un ami très dévoué qui a eu pitié de moi parce que mon mari me laisse pennyless, sans argent et que vous avez obéi à moi pour que je puisse disposer de mes bijoux qui sont à moi et non à Fathi, je pense ! Aussitôt, l’affaire est arrangée avec le directeur, qui est très gentil… et qui ne tient pas non plus au scandale… Comment trouvez-vous cela ?…

— Je trouve cela assez logique, encore !…

— Et n’oubliez pas, petit chéri darling, que s’il y a un petit ennui, ce n’est pas vous qui en souffrirez… mais ce pauvre Mr. Prim !… Poor, poor Mr. Prim !

— Je vous promets de ne pas l’oublier. J’y penserai tout le temps !…

— Y a-t-il vraiment quelque chose de plus « mou » que cette affaire, je vous le demande ?

— Je me le demande !…

Je me le demande avec attendrissement… et c’est