Page:Leroux - Mister Flow.djvu/84

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qu’on ait de l’admiration pour Durin !… Je l’envie ce domestique. J’ai cru en détourner Helena avec horreur… Je n’ai peut-être fait que raviver son désir !… Et c’était cela, ma grande affaire !… Mon va-tout !… la terrible partie au bout de laquelle Helena, sauvée par moi et reconnaissante… Sombre idiot !… Bourgeois ! Regarde-toi en face de Misrer Flow !… Tu dois bien l’amuser !…

Les petits pieds, les jambes !… Pour combien de temps encore ma caresse, le long de cette jambe ?…

Qu’est-ce qu’ils vont faire de moi, elle et Durin ?… Car, enfin, ils ont peut-être partie liée ensemble pour ce petit intermède-là !…

— Ah ! Darling, quelle est la matière ? vous pleurez ?…

— Excusez-moi, Helena, je me sens si peu de chose entre vos mains… Tout à l’heure, je voulais partir, maintenant j’ai peur que vous me laissiez au bord de la route ! Où allons-nous ?

— À Rouen, faire de mon petit chéri un gentleman ! Voyons, petit amour joli, donne tes yeux sur mes lèvres… Thank you… J’aime tes larmes. Elles sont salées… Tu pleures comme une femme, ça me plaît !.. Et maintenant contez-moi comment vous avez pris la figure de Lawrence…, cela nous fera passer un bon moment, voulez-vous ? Go on then !

— Mais comment donc ! Je vous assure, Helena, que c’est encore plus drôle que tout ce que vous pouvez imaginer… Tenez-vous bien !