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Page:Leroux - Rouletabille chez Krupp, 1944.djvu/107

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ROULETABILLE TRAVAILLE

voyez enchanté et pour moi et pour vous ! Vous avez bien fait de vous décider ! Moi, je ne vous aurais plus reparlé de cette affaire. Nous ne tenons à forcer personne, mais nous savons reconnaître toutes les bonnes volontés ! Vous verrez ! Vous n’aurez rien à regretter ! »

Puis il se dirigea vers une petite pièce qui était une annexe de la salle à dessin et qui n’avait qu’une porte, celle qui la faisait communiquer avec cette pièce. Elle servait surtout, dans le moment, de débarras et de porte-manteau. Une grande fenêtre versait un jour très clair sur une grande table élevée sur des tréteaux et qui était faite pour qu’on y dessinât debout.

« Vous serez ici comme chez vous ! dit Richter. Et jamais dérangé ! Personne, en effet, ne vient dans ma salle de dessin que je ne l’y introduise moi-même… Dès aujourd’hui, vous pourrez vous mettre au travail !… »

Ce soir-là, quand Rouletabille se retrouva seul, un instant, dans le dortoir, avec La Candeur et que celui-ci lui demanda s’il était content de sa journée :

« Oui, dit le reporter, j’ai bien travaillé. »

Il pouvait être satisfait avec raison. Il s’était donné trois jours pour résoudre deux problèmes primordiaux. Déjà il savait qu’il pouvait compter sur La Candeur et sur Vladimir ; il avait appris à connaître l’usine dans ses grandes lignes et l’endroit où se construisait la Titania et où se tenait, par conséquent, le Polonais, le laboratoire d’énergie, où travaillait Fulber, la demeure de l’ingénieur Hans où devait habiter Nicole ; il avait vu Richter et travaillait, dans son bureau où Nicole venait quelquefois avec la fille de Hans. Et il lui restait deux jours pour savoir de combien de temps il disposait encore pour sauver Paris de la terrible Titania.