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SUR MON CHEMIN

président montent dans le même landau, qui glisse vers l’arc de triomphe de sortie, entre a double haie des officiers, qui jettent un dernier, salut ami.

C’est le retour. Ce sont les troïkas et encore les petits chariots bas sur les roulettes, vieux de mille ans ; c’est la boue, l’affreuse boue, que les roues trop rapides vous jettent à la face. Ce son les moujiks, c’est le peuple des campagnes, sortant des isbas et qui vous contemple, et qui ne dit rien ; c’est le chemin de fer, c’est la gare de la Baltique, c’est Saint-Pétersbourg et c’est l’isvostchik, qui vous demande une quantité de roubles invraisemblable pour vous conduire à la Perspective.