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Aux îles Tuamotu, Gambier, Tubuai, Raivavae, Rurutu, Rimatara, la colonie ne possède aucune réserve domaniale pouvant être utilisée par les colons.
Enfin, un arrêté, en date du 24 mars 192/1, réglemente dans la colonie le transfert des concessions domaniales.
ACHATS DE TERRAIN
La propriété foncière, très morcelée et la plupart du temps indivise, appartient presque exclusivement à l’indigène, qui ne s’en défait que lorsqu’il y est absolument forcé.
11 faut que le colon ait des capitaux suffisants pour pouvoir attendre une occasion d’acheter, et qu’avant de traiter l’affaire, il recherche avec soin tous les co-propriétaires du terrain qu’il veut acquérir.
Il est plus facile d’obtenir des baux à long terme.
II. convient d’ajouter qu’il n’est plus accordé de passages gratuits ou à tarif réduit, ni d’avances d’aucune sorte, aux futurs colons, en raison de la suppression totale, parle Parlement, en 1908, des crédits autrefois affectés à l’émigration.
HABITATION
Le colon, en s’établissant, devra tout d’abord se faire construire une maison d’habitation.
Le prix de construction d’une case en bois, couverte en tôle, de 8 mètres sur 4 (ce qui suppose deux pièces) avec simple véranda devant, sans balustrade, ne sera pas inférieur, peinture comprise ; à 20.000 francs.
Une petite cuisine de 4 mètres sur 4 coûtera (bois et tôle) environ 4.000 francs.
Pour ses relations avec le chef-lieu, une voiture lui sera indispensable ; d’où un débours minimum, pour tout l’attelage, de 2.800 francs.
MEUBLES MEUBLANTS
Nous ne parlerons que des meubles indispensables :
fr. fr. fr. 1 lit complet, pour deux personnes (bois, sommier,
matelas, oreillers, moustiquaire), vaut 400 à 800
1 table en bois blanc de 1 m. 50 sur 1 m 50 a 75 et 100
Chaise ordinaire -J5 à 40 - -75
Armoire en sapin 300 à 600
