Page:Les Œuvres libres, numéro 3, 1921.djvu/332

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326 ANTOINE DÉCHAÎNÉ — On se croirait à Bondy ! — Avec l’enfilade de la rue et la perspe Arènes ? — Je n’avais pas vu les arènes. — Vous vieillissez ! — Un peu, ... et ça m’est égal... — Je t’en fiche ! Je te donnerais mes vi printemps... — Que je te les rendrais ! — Vraiment ? — Oui, monsieur ! car avec vos vingt-h temps, je ne serais pas sûr d’arriver à j quante-sept. Ah ! mais ! Tandis que moi, nant, qui ai trente ans de moins à m’off entendu et qu’est-ce que ça me fiche ?... vécus mes trente ans, voilà l’essentiel ! Il fait des yeux ronds, et de l’index sentencieusement ce qu’il dit : — Je les ai même bien vécus, mon cher un type bougrement heureux. Toujours au renard comme il fallait. Combiner train de vie paisible, gagner suffisami me payer un bon cigare, cnaqtie fois qu< eu envie ! Ceci dit, j’adopte votre maison légresse. On voit les arènes : je veux bie voie les arènes ; moi, je veux tout. Peu temps-là, l’heure tourne et... il n’y a que li qui se fasse de la bile inutilement. Il se plante devant la maison : — Elle est épatante ! Il sort une tabatière. — Je vais m’offrir une prise en son t JEt avec une minuscule cuiller d’argent, son gousset, il se met sous chaque narim tit paquet de tabac qu’il renifle. — L’embêtant, dit l’opérateur, c’est ç a pas de balcon. N’a-t-il pas dit qu’il vo balcon ?

?— Peu importe. Il y a ce qu’il dit./, et