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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/31

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permettons l’entrée du temple des plaisirs à ces vilains hommes qui ne songent qu’à contenter leur passion, sans s’inquiéter le moins du monde de notre réputation ni des suites que peut avoir pour nous une tendre faiblesse.

— Oh ! mademoiselle la philosophe, interrompit la Bourgoin, ne vas-tu pas prêcher morale et vouloir nous ameuter contre les hommes ; ne dirait-on pas que ton banquier D.... n’a d’autre régime que celui que tu voudrais nous imposer, et qu’il ne se nourrit que de viande creuse !

— Ne riez pas tant, mesdames, reprit Mlle. Boussifflure : mon banquier, qui ne veut que ce que je veux, ménage ma santé, et la petite oie est ce que nous faisons le plus souvent, mais en y joignant tous les accessoires dont ce doux jeu est susceptible. Quand je veux me livrer à ce plaisir avec mon aimable banquier, je fais consigner ma porte à tout le monde, et pour

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