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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/45

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par ces tendres badinages. Pour moi, je ne savais plus où j’étais, et le seul contact de sa main, qu’il avait placé sur l’endroit sensible, me faisait fondre et me pâmer, et j’arrosais sa main de larmes du… plaisir. N’y pouvant plus tenir ni l’un ni l’autre : Viens, ma chère Eléonora, me dit-il, viens et goûtons le plaisir dans toute sa plénitude, mais bien que j’aime à lire dans tes beaux yeux l’impression qu’en pareils momens tu éprouves, je veux aujourd’hui te faire cela dans une position que nous n’avons pas encore employée et qui doublera nos jouissances.

— Dispose de moi, cher amant, répondis-je, quelle que soit la position dans laquelle tu me placeras je goûterai toujours le suprême bonheur ; être étroitement unie à toi voilà tout ce que je désire et qui veut la fin veut les moyens. Enchanté de ma réponse, il prit une chaise et l’ayant disposée convenablement. — Tiens, me dit-il,

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