Avant de commencer je dois vous prévenir que je suis, comme ma camarade Bourgoin, extrêmement enthousiaste de la belle nature : ainsi la campagne est-elle le vaste temple où j’aime de préférence encenser l’amour, et un simple tertre de gazon l’autel où je me plais à lui sacrifier. C’est donc du bois de Romainville que j’ai conservé mon plus doux souvenir, par le plaisir que m’y fit goûter le jeune vicomte de C.....d.
C’était, comme je m’en souviens fort bien encore, quelques jours après une certaine altercation que nous avons eue ensemble au sujet d’une parure qu’il m’avait refusée ; ma vanité s’était trouvée blessée de ce refus, et je lui avais même fait défendre ma porte, lorsqu’un matin il brava ma consigne, et vint humblement déposer à mes pieds ce qu’il avait d’abord osé me refuser.
À la vue du superbe écrin étalé à mes