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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/52

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yeux, ma colère s’évanouit entièrement ; je lui tendis la main : mon cher vicomte, lui dis-je, vous le savez fort bien, nous autres femmes de théâtre, nous mesurons l’amour d’un homme à l’importance des cadeaux qu’il nous fait ; vous voyez que je suis franche avec vous, et votre refus m’avait fait penser que vous ne m’aimiez plus : c’est pourquoi, afin de ne pas avoir l’air d’être quittée, j’ai dû…

— Mauvaise, me dit-il en m’interrompant : ne plus vous aimer, vous savez bien avec cette figure d’ange que c’est impossible. Allons, ma bonne amie, continua-t-il en me serrant tendrement la main, plus de nuages entre nous : mon tilbury est en bas, et si tu le veux, nous irons faire un tour de campagne.

Je n’avais plus rien à lui refuser. Nous partîmes, et bientôt nous arrivâmes au bois de Romainville, et là, après la brouille le raccommodement.