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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/66

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êtes. Eh bien, je tiendrai ce que j’ai promis. Puis il ajouta en se levant et en s’avançant gaiement vers moi : Mais il faut vous avertir que nulle gêne ne doit se mêler à nos leçons. Et en disant ces mots, je sentis qu’il détachait les agraffes de ma robe. Pour moi, curieuse de voir jusqu’où tout cela irait, je le laissai tranquillement faire. Bientôt je me trouvai dans le même état que lui, n’ayant plus sur moi d’autre vêtement que mon corset et ma chemise ; puis il m’entraîna vers son lit et se rejetant dessus pendant qu’il m’obligea à rester debout à côté de lui. — Tiens, me dit-il en riant, voici les Pandectes de Justinien, et il prit ma main droite qu’il plaça sur son outil, et je vous avouerai, mesdames, qu’il ne m’avait pas trompée, je fus contente de ce qu’il offrait à mon analyse, jamais objet plus merveilleux n’avait frappé mon regard. De son côté, il s’occupa, comme il l’avait dit aussi, à ouvrir le livre de