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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/79

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ture ; dans cette position, j’offre aux yeux de mon amant les charmes les plus secrets que produise la nature : une jambe faite au tour, que recouvre un bas blanc bien tiré, des cuisses potelées, fermes et d’une blancheur qui ne laisse rien à désirer ; puis vient le temple des plaisirs, petit portique entouré d’une mousse fine et frisant en petits anneaux légèrement bouclés. De son côté, mon amant me met en main son instrument, et d’un coup-d’œil ravissant mes doigts le pressent, et leur mouvement onduleux, que je dirige du haut en bas, puis du bas en haut ; communiquent à son porteur les plus douces sensations dont je ressens le coutre-coup par le doux frottement dont ma petite éminence est l’objet. Mon œil attentif constamment baissé, suit voluptueusement les mouvemens du doigt de mon amant, et bientôt nous sentons tous deux les approches du plaisir ; nous redoublons nos mouvemens avec une