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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/78

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s’accomplit ; d’honneur c’est un plaisir divin.

— Ah ! ma foi, s’empressa de dire la blonde et friponne Edelinetta, aime la foule et le monde qui voudra, moi je trouve que c’est dans la solitude qu’on éprouve le plus de plaisir à faire la douce affaire, et puis, que Mad. Théodora vous a dit que la petite oie était le vrai et suprême bonheur, pour moi, je ne la démentirai pas, mais vous allez juger par le raffinement que je sais y mettre, si j’ai tort dans mon goût.

C’est ordinairement chez moi et rarement ailleurs, que je me livre à ce doux passe-temps : nous y procédons, mon amant et moi avec détails : j’approche de mon lit une chaise, puis m’asseyant sur le lit même, je pose le pied droit sur le coussin de la chaise, ensuite je mets le pied gauche sur le premier, traversant ainsi le dossier de la chaise, et j’écarte les cuisse en me retroussant jusqu’à la cein-