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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/109

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je le poignarderais. Je le vois quelquefois, il me parle ; qu’il y vienne, je l’arrangerai de la belle manière. J’irai ce soir tout exprès chez M. de Lorc...., et il verra beau jeu, le grand échalas à la mine fade. Pauvre Mers...., comme il va s’ennuyer.

Je leur annonçai qu’il ne pouvait recevoir personne, sans la permission du colonel, et les dames renchérirent encore sur leurs imprécations.

Un adjudant qui cherchait tous les officiers, vint nous avertir, qu’il fallait se rendre sur-le-champ chez Savonn....., nous y courûmes.

Dès qu’il nous vit tous réunis, il nous annonça d’un air sévère, qu’il avait été insulté, ménacé et provoqué par Mers...., que la loi ordonnait de faire une enquête contre le coupable, d’assembler un conseil de guerre pour le juger, et qu’il allait remplir les formalités voulues par la loi. Il chargea le major, qui était depuis peu au régiment, d’aller dans la prison faire subir un interrogatoire à Mers.... ;

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