de se faire accompagner par un maréchal-de-logis
chef, qui écrirait l’interrogatoire,
et de lire les ordonnances militaires
au prisonnier.
Un officier, qui n’aimait pas Savon.... lui demanda quels étaient les motifs d’une aussi grande sévérité ; nous devons au moins les connaître. Savonn..... surpris, répondit avec hauteur : On les déduira au conseil de guerre. En ce cas, répondit l’officier avec fermeté, il était inutile de nous réunir pour nous annoncer une punition, sans en indiquer la cause ; la loi et la justice réprouvent une telle conduite.
Savonn...... ne répondit rien ; on vit qu’il était très embarrassé, il se tourna vers le major et lui recommanda de remplir sans délai sa mission.
Savonn..... nous dit : Messieurs, vous pouvez vous retirer. Il lança un regard foudroyant à celui qui avait parlé, qui n’eut pas l’air d’y faire attention : tout le corps des officiers murmurait hautement de la conduite de Savonn..... Dès que les