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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/22

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mercie. Elle me regarda en souriant. As-tu fait admirer à M. le comte le joli pavillon du jardin. — Non. Il mit la main dans sa poche : Tu ne l’aurais pas pu, comme un maladroit, j’avais emporté la clé, et il la lui donna, en l’engageant à m’y conduire, tandis qu’il allait donner des ordres pour le dîner, parce qu’il avait invité plusieurs personnes ; afin que la société fut complète. Il les quitta et nous nous levâmes pour visiter le pavillon.

Nous y arrivâmes, madame de Lafo… l’ouvrit, il était charmant, orné de plusieurs glaces, et à peine y furent nous entrés, que nous nous donnâmes des baisers de feu.

La porte était sur le côté et la croisée sur le devant, garnie de persiennes, qui étaient fermées. Madame de Lafo… regardait au travers et tournait le dos au comte de Til.., il la troussa ; en femme bien apprise, elle s’appuya sur la barre de la fenêtre, en lui présentant un cul ferme et potelé : sans perdre du temps, il l’enfila et la foutit en levrette.