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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/28

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son mari, qui se trouvait à Paris, lancé dans les entreprises, croyait avoir fait un coup de maître très utile à sa fortune, en organisant ce mariage : jusqu’à ce moment, le résultat le plus certain pour M. de Lafo… avait été le cocuage, et comme on le sait, cela mène souvent très loin et dore les titulaires.

Enfin les couples s’organisèrent, les liaisons se formèrent, et nous en fournirons les preuves, en donnant des détails. Quant à moi, qui suis l’historien de tous ces événemens plus ou moins gais et même parfois très sérieux ; comme par caractère et par goût, j’ai toujours redouté les engagemens sérieux, je pris le parti et la résolution d’en prendre partout où j’en trouverais et de glaner dans toutes les classes, dans tous les rangs, semblable à ce jardinier, à ce fleuriste, qui cultivent avec le même soin, le lys orgueilleux, la rose séduisante, reine du parterre et la modeste violette, que son doux parfum fait découvrir sous l’herbe.

J’ai toujours reconnu qu’un attache-