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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/38

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man comique. On rit beaucoup de l’à-propos et le nom lui en resta.

Je voyais madame Dejo.... très préoccupée, je lui en demandai la raison, elle me dit : Je m’occupe de nos affaires. Elle voulait parler de la nuit : foutre était tout pour elle, et cette idée absorbait toutes ses pensées.

Madame de Lafo… de son côté, me regardait sans cesse et me souriait. Je devinais ce qui la tourmentait ; mais elle n’osait s’aventurer davantage, madame Dejo.... la gênait. Enfin elle se décida à sortir, elle m’en prévint, en me disant de l’attendre ; elle voulait savoir ce que faisait son mari, et se rendait chez elle. Dès que madame de Lafo… l’eût vue partir, elle me fit signe de me rendre au jardin ; j’avais fini ma partie, je me levai sans affectation, et je me dirigeai vers le lieu indiqué, en me doutant de ce qui allait m’arriver ; je pris place sur le canapé et bientôt parut la dame.

Elle me dit J’ai voulu vous dire un mot en courant, enfin de vous prévenir