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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/37

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les se servaient des mots techniques pour exprimer et rendre énergiquement leurs pensées.

Quant à moi, ma chère amie, j’ai eu une petite aventure, et confidence pour confidence, le comte de Til.. m’a eue, mais j’en suis fâché, il s’en est trop vanté, et cela me déplaît. Aussi, c’est fini entre nous, il n’en tâtera plus. Je ne lui ferai aucun reproche ; mais je préviendrai nos dames. Ensuite il ne sera pas difficile à remplacer, on l’avait recommandé à mon mari ; s’il savait le service qu’il lui a rendu, et elles se mirent à rires comme deux folles. Ce n’est pas l’embarras, il mérite son sort, et n’est bon qu’à être…, ce qu’il est, enfin, ajouta, madame Dejo....

Les cercles se formèrent, il fut question de jouer et les parties s’engagèrent. Je fus heureux, je gagnai 25 louis à un juge ; il paraissait de mauvaise humeur, les dames se moquèrent de lui, et madame de Lafo… lui reprocha d’avoir un aussi mauvais caractère, que le Ragotin du ro-