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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/43

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tant de froideur, après l’accueil obligeant que j’ai reçu dans votre maison. — Examinez votre conscience, monsieur, et vous l’apprendrez. Il ne répondit pas et parut réfléchir : les deux dames se rapprochèrent et parlèrent bas ; leur entretien les mettait en gaîté, car elles riaient et elles répétaient ensemble : ce serait charmant. Après un silence, madame de Lafo… dit : Eh bien ! c’est arrêté, comptez sur moi.

De Til.. voulut encore l’interroger, elle lui répondit d’un ton sec : monsieur, je n’ai rien à vous dire, et par ce moyen, vous ne pourrez pas en parler. — Ah ! madame, vous avez tort de m’accuser. — Moi, je ne vous accuse nullement ; je pourrais seulement me faire un reproche. Tenez, pour en finir, écoutez, elle lui parla à l’oreille, de Til.. parut confus. Elle ajouta à haute voix : J’espère, maintenant, que vous cesserez vos questions, elles me fatigueraient ; ainsi que tout soit fini ; je n’aime pas les discussions. Je vis qu’il était question de ce qu’il s’était vanté de sa bonne fortune ; la conversation en