après l’autre, je vais coucher ici, j’ai eu
soin de prendre mon épée.
Je lui dis : C’est un mal-entendu, je sais que Duranc.... est très chatouilleux sur le point d’honneur ; mais cette affaire s’arrangera.
Je ne puis, ni ne dois rien dire, je ferai ce que voudra Duranc.... ; mais c’est à lui à proposer un accommodement, auquel je souscrirai, s’il ne blesse en rien ma délicatesse et mon honneur ; j’ai ri, il se croit offensé, nos épées seront nos juges.
Le lendemain à cinq heures et demie du matin, nous étions sur le terrain. Duranc.... arriva un instant après avec un officier du régiment ; nous demandâmes qu’elle était la cause du combat. Dul.. répondit : C’est Duranc.... qui peut vous en instruire. Il dit : Je suis offensé, j’en demande raison. Eh bien ! reprit Dul.., je suis prêt.
Ils mirent l’habit bas, furent bientôt en garde, Duranc.... chargea vivement Dul.., qui le reçut de pied ferme, en pa-