Aller au contenu

Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 72 —


notre sujet ; revenons à la fouterie. Le Mans était devenu un vaste bordel ; toutes les femmes foutaient, il n’y en avait pas une qui ne voulut tâter du vit d’un dragon ; mais madame de Lafo…, madame Dejo.... et la marquise de Br.., étaient à la tête des fouteuses, les autres remuaient le cul modestement avec leurs amans, sans courir après la renommée.

Les trois premières se disputaient le beau Mers...., il les foutit les unes après les autres, il était vigoureux ; elles auraient voulu pouvoir le renfermer pour en jouir seules. Elles ne respiraient que pour lui ; lorsqu’elles ne pouvaient foutre avec lui, parce que souvent la marquise de Br.. l’accaparait, elles me recherchaient. Je faisais la sourde oreille, ne voulant pas être leur pis-aller. D’ailleurs, je les avais foutues tant de fois et de tant de manières, que c’était pour moi l’histoire ancienne. Je foutais des bourgeoises, des femmes d’avocats, de procureurs, d’huissiers, d’ouvriers, de jeunes ouvrières ; je trouvais encore par-ici, par-là