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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/83

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quelques pucelages ; la maîtresse du prince de Clair.... nous passa entre les mains. Madame de Chât....... manœuvra aussi avec nous.

Notre colonel le comte de Lach...., qui était habituellement à la cour, était enfin venu rejoindre son régiment ; il avait amené avec lui son épouse, assez jolie femme, qui admettait les officiers du régiment à lui faire la cour.

Elle distingua les plus beaux, les mieux tournés, et se permit des distractions pinales avec eux. Son plus grand mérite était d’être l’épouse du colonel ; mais c’était beaucoup, car à bien le prendre, ce n’était qu’une conasse, aux têtons flasques, aux cuisses grêles, au cul mollasse ; elle suça un peu le beau Mers...., mais en secret.

Le colonel n’était plus qu’un bande-à-l’aise ; il avait un château à quelque distance du Mans, et là il jouait le rôle d’un petit prince, d’un grand seigneur. Il singeait la cour, comme les valets copient les airs impertinens de leurs maîtres ; c’é-

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