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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/90

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meurs d’amour et de volupté, inondée de ton foutre brûlant, je me crois transportée dans un monde idéal, ultra-céleste, divinisation qui n’existe que dans mon âme, et que le créateur sublime du globe n’a même pas eu le pouvoir de former.

C’est ainsi qu’ils se noyaient eux-mêmes dans l’abyme de leurs sensations foutromaniques, et ils trouvaient mille délices à s’égarer dans ce dédale incompréhensible, dont le prépuce et le clitoris mis en action, donnent encore une faible idée ; c’est un chaos de bonheur, qui se porte à l’âme, qu’elle sent, mais qu’elle ne peut définir.

Ils passaient des heures ensemble, des demi-jours ; mais il manquait à leur félicité d’avoir vu finir le jour et s’écouler une nuit entière au sein de ce calme heureux, qui précède le sommeil, après avoir senti le corps d’une amante, embrasser toutes les parties de celui de son amant par le plus doux contact, lorsque tous les voiles sont tombés et que les appas les plus secrets s’offrent à vos regards,