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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/93

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en même temps de sortir. — Faites un éclat, c’est ce que je désire, je puis vous perdre. — Quelle lâcheté dans un militaire. — Cédez à mon amour. — Jamais. On entendit un peu de bruit, c’était Mers.... qui entrait, le bruit cessa. Madame de Br.. devint tremblante ; mais reprenant courage, elle répéta : Jamais vous n’obtiendrez rien de moi, sortez. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, elle cria : Au secours. — On ne peut vous entendre, je vais tout oser, et vous serez à moi. Elle cria de nouveau : au secours. Au même instant la porte du fond s’ouvre avec fracas et Mers.... paraît. Quoi, monsieur, dit-il, à Mers.... — Vous voulez faire violence à madame et chez elle, je ne le souffrirai pas. — Retirez-vous, jeune homme, je vous l’ordonne, obéissez à votre chef. — Vous ne l’êtes pas ici. Il leva la main, Mers.... mit la sienne sur la garde de son épée. — Vous abusez de votre autorité ; vous n’êtes qu’un lâche, et n’avez de courage que pour insulter un sexe faible et respectable, que vous devriez protéger.