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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/94

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Vous êtes bien heureux que je n’oublie pas que vous êtes chez madame, sans cela j’aurais déjà vengé son injure et celles dont vous m’abreuvez depuis longtemps. — Malheureux, vous vous perdez, s’écria madame de Br.. — Vous me menacez, jeune audacieux ; sortez ! et rendez-vous aux arrêts. — Quittez ces lieux, et je vous suis. Madame de Br.. sonna, un domestique parut ; il faisait nuit. Elle lui dit : Eclairez ces messieurs, et s’adressant à Mers...., elle lui prit la main et lui dit : Soyez plus calme, je vous en prie ; vous voyez qu’il ne s’est rien passé dont j’aie trop à me plaindre. Adieu, nous nous reverrons : ils sortirent. Lorsqu’ils furent dans la rue, Mers.... dit à Savonn..... : Vous abusez de votre autorité, je rentre chez moi ; vous êtes mon chef, mais j’aurai des amis, des protecteurs. — Nous verrons, répliqua l’autre. — Quoi ! vous portez une épée et vous souffrez qu’on vous traite de lâche ; vengez-vous donc en brave ! — Les lois me vengeront. — C’est la ressource des poltrons. — Elles châtient