Page:Les Amours secrètes de M. Mayeux, 1832.djvu/50

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de m’innonder de foutre et de baisers ; une bordée n’était pas plutôt lâchée qu’elle rechargeait pour décharger encore avec plus de feu : elle me tint sur elle pendant une heure entière, avec des prières de ne pas m’ôter, des tremblemens convulsifs, des étreintes à m’étouffer, des menaces même, enfin je n’avais jamais vu rien d’approchant, je crus qu’elle allait mourir par l’état de faiblesse où je la vis réduite après avoir déchargée, je n’ose pas le dire, on ne le croira pas, dix-sept fois !… dix-sept fois !… pour moi, je ne pus opérer que cinq fois… et je restais raide il est vrai, mais pour ainsi dire immobile sur elle tant que son ardeur ne fut pas assouvie. Lorsqu’enfin elle me permit de m’ôter et que je l’eus fait, je fus obligé de tordre sa chemise, son jupon et sa robe de mérinos, qui étaient mouillés comme si on les eût trempé dans un sceau, dans le bas, par le foutre, dans le haut par la sueur. Enfin, après trois heures on parla de s’en aller et elle voulut encore une façon, parce que dit-elle, il y avait long-temps que je me reposais et qu’elle voulait que j’aille au moins jusqu’à six. Je m’y résignai, mais craignant qu’elle ne recommence sa complaisance je lui dis que je voulais lui faire par derrière, afin d’être libre de retirer quand j’aurais finis. Elle ne demanda pas mieux, et franchement je lui mis avec plaisir mon vit entre les