Page:Les Amours secrètes de M. Mayeux, 1832.djvu/52

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bon peuple parisien, duquel je m’honore de faire partie. Le sort ne répondit pas à mes vœux, je fus seulement blessé, et une femme, un ange me prodigua les soins les plus touchans pendant ma maladie, qui fut longue. Je découvris en elle les qualités qui rendent heureux un homme qui veut l’être, et je résolus de lui demander sa main : elle s’était attachée à moi par le spectacle de mes souffrances, elle était orpheline, elle accepta. Je vais donc cesser cette vie de garçon de laquelle pourtant je n’ai pas à me plaindre, puisque par un hazard bien grand, je ne fus pas atteint du remords qu’aurait pu me causer cette maladie vénérienne dont bien des jeunes gens semble se glorifier ; j’en suis exempt à jamais puisque je veux être fidèle à ma femme, et vice versâ.


FIN.