Page:Les Aventures de Huck Finn.djvu/278

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— Comment, c’est vous qui… ? Non, cela n’est pas possible ! Vous étiez couchés là-haut, et on avait fermé les portes.

— Le paratonnerre nous servait d’escalier. Nous allions voir Jim tous les soirs pendant que vous dormiez. Oui, l’affaire a été bien menée !

— Je te conseille de t’en vanter. Dès que tu seras debout, je t’apprendrai à mettre la maison sens dessus dessous. Quant à toi, ajouta-t-elle en me saisissant par l’oreille, j’ai bien envie de t’enfermer avec le nègre.

Quant à toi, ajouta-t-elle, en me saisissant par l’oreille.
Quant à toi, ajouta-t-elle, en me saisissant par l’oreille.

— Hein ! est-ce que Jim n’est pas parti avec le radeau ? demanda Tom.

— Parti ! répliqua tante Sally. Il est sous clef, et cette fois il ne sortira de la hutte que pour être vendu aux enchères, si on ne vient pas le réclamer.

Tom se redressa dans son lit et me cria :

— Voilà ce que tu appelles être en sûreté ? Cours le délivrer. Personne n’a le droit de le vendre ou de le réclamer ! Jim n’est pas plus esclave que moi !

— Allons donc, répliqua tante Sally. Tout le monde sait qu’il s’est évadé de la Nouvelle-Orléans.