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LES BRAVES GENS.

était un paresseux, et qu’il préférait la salle de billard à la salle d’étude. Il ne dit mot de sa découverte, mais il l’exploita sans scrupule. Il n’apprenait rien du tout, ce qui n’empêchait pas le précepteur de trouver qu’il faisait des progrès étonnants. Tout allait donc à merveille. Quelque fantaisie mondaine qui germât dans la tête de Mme  de Trétan, il se trouvait toujours, au dire du précepteur, que les choses ne se passaient pas autrement dans la haute société de Moscou. Les amis de Michel, Ardant et Bailleul, marchaient dans la même voie, sous la conduite de deux précepteurs modèles, dont le seul défaut était de n’avoir pas fréquenté la haute société russe.