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CHAPITRE XXXII

Nouvelles de Jean et de Marthe.


À peine arrivée à Vendôme, Mme  Defcrt courut au couvent de Marthe. Sœur Agnès n’y était plus depuis longtemps : la Mère supérieure seule savait où elle était ; et la Mère supérieure, par ordre du médecin, venait de partir pour le Midi. Les communications étant interrompues, on n’avait pas de ses nouvelles.

C’était un désappointement et un chagrin de plus. Mme  Defert sentit que son courage l’abandonnait et que sa foi fléchissait. Avant d’aller à la Place remettre la lettre du capitaine Hermann, elle entra dans une église et, prosternée devant Dieu, elle lui fit l’offrande de toutes ses douleurs, et se releva pleine de force et de résignation. L’ami du capitaine Hermann fit tout ce qu’il put pour procurer à Mme  Defert un guide et une voiture, et lui désigna deux ou trois villages où elle pourrait diriger ses recherches. Mais les villages étaient presque