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LES BRAVES GENS.

Jean indigné prit une bonne poignée de sable et de cailloux ; mais, au moment d’en foudroyer les intrus, il la remit doucement où il l’avait prise, comme si ces trois canards eussent été trois lions, dont il eût craint de troubler le sommeil.

« J’ai vu que j’allais me mettre en colère et leur lancer le sable et les cailloux, » dit-il d’un ton triomphant, en racontant l’aventure à Marthe.

Marthe lui fit compliment sur sa grandeur d’âme, et il partit tout joyeux pour la sous-préfecture. Il trouva que le croquet est un jeu bien intéressant.