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LETTRE DE DESADVEU
TOUCHANT LE CAQUET DE L’ACCOUCHÉE23.

« Nous, dames et bourgeoises de Paris, assemblées ès estuves, après avoir veu et leu un livret qui s’intitule le Caquet de l’Accouchée, et que, dans iceluy livret, nous avons amplement remarqué qu’à tort et sans cause on nous calomnioit, nous appelant caqueteuses, bien que chacun sçache assez bien que nostre langue est toujours en nostre bouche, outre qu’il n’y a eu aucune assemblée d’accouchée qui eut peu authoriser ce discours, afin que chacun cognoisse l’integrité de nos actions, et qu’il soit notoire à tous que nous aymons à avoir le droit partout : Nous avons des-avoué et des-authorisé, comme par ces presentes nous des-avouons et des-authorisons le dit livre, tenans et aboutissans et dependances d’iceluy, et en tant que nostre pouvoir s’estend. Nous segregeons de nostre compagnie tous ceux et celles qui feuilleteront le dit livre, enjoignant de plus à toutes les femmes, de quelque quartier, rue, qualité ou condition qu’elles soient, que partout où elles verront le dit Livre, Seconde et Troisiesme après-disnée


23. Cette lettre ne se trouve pas dans le Recueil général, non plus que les réflexions qui l’accompagnent.