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Page:Les Dîners du Vaudeville, année 4, n° 39, 1800.djvu/54

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dit, à cette époque, Gallet ; Crébillon fils passa en Angleterre ; Labruère, nommé secrétaire d’ambassade, suivit sa destination ; et Bernard, secrétaire général des dragons, suivit son chef. La dispersion de cette société mit fin à ces dîners ; mais en 1759, Pelletier, fermier général, qui, tous les mercredis, donnait à dîner à Marmontel, Boissy, Suard et Lanoue, y invita Monticourt[1], Saurin fils, Helvétius, Bernard, Collé et Crébillon fils ; qui, par la suite, y présenta

  1. Convive aimable, qui joignait, au jugement le plus sain, l’esprit le plus délicat, le plus fertile en saillies, et une gaîté naturelle qui souvent allait jusqu’au persifflage ; aussi son adresse à donner des coups de patte, sans égratigner, l’avait-elle fait nommer le chat de la société.