Aller au contenu

Page:Les Dîners du Vaudeville, année 4, n° 39, 1800.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Garrick, Sterne et Wilkes, dont l’esprit ardent et le caractère impétueux annoncèrent dès-lors le rôle qu’il joua à Londres. La gaîté de ces dîners y rappelait souvent celle des Dîners du Caveau, et n’en différait qu’en ce que l’épigramme s’y prescrivait plus de réserve. Chaque convive concourait à rendre cette société plus agréable, et Garrick y prouva, plus d’une fois, que, pour juger son talent, on n’avait pas besoin d’entendre sa langue ; car différentes scènes, soit comiques, soit tragiques, qu’il exécuta en pantomime, le jeu varié de sa phisionomie, la justesse de ses attitudes, de ses gestes, forçaient, à son gré, sans le secours des paroles, le rire ou les larmes.

C’est à ces dîners, qui n’ont cessé