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Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/330

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le poème antique sur les vœls.

la servante de sigrun.

27. Suis-je abusée par une illusion, ou bien le soir des puissances serait-il venu, puisque les morts sont à cheval et excitent leurs montures avec l’éperon ? Les héros auraient-ils été renvoyés de Walhall ?

l’ombre de helge.

28. Tu n’es pas abusée par une illusion, le soir des puissances n’est pas venu, parce que tu nous vois exciter nos chevaux avec l’éperon, et les héros n’ont pas été renvoyés de Walhall.

(La suivante retourna au logis et dit à Sigrun.)

la suivante à Sigrun.

29. Descends promptement des montagnes de Séva, Sigrun, si tu veux voir le prince des combats. La colline est ouverte, Helge est venu, sa plaie saigne, il te prie de la fermer.

(Sigrun entra dans la colline tumulaire de Helge et chanta.)

sigrun.

30. Je suis aussi contente de notre rencontre que les corbeaux affamés d’Odin lorsqu’ils savent où trouver des chairs encore chaudes, ou lorsqu’ils voient venir le point du jour.

31. Je veux embrasser mon roi privé de la vie, avant qu’il dépouille sa cotte de mailles sanglante. Tes che-