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Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/446

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XX

LE POÈME ANTIQUE SUR HAMDIR




1. Laissez couler les pensées de tristesse et les larmes des Alfes qui troublent la joie. Le point du jour réveille toutes les souffrances des hommes.

2. Il n’en est point ainsi d’aujourd’hui seulement, ni d’hier ; mais depuis longues années les choses se passent de la sorte, et bien avant le temps où Gudrun, la fille de Gjuke, excita ses jeunes fils à venger Svanhild.

3. « Svanhild, ainsi se nommait votre sœur, que Jormunrek fit fouler aux pieds des chevaux blancs et noirs sur une route publique, aux pieds des chevaux gris, bêtes de somme des voyageurs.

4. « Depuis lors, princes du peuple, vous êtes les seuls rejetons qui me restent de ma race.