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Est-il un ſort plus rigoureux ?
Oh ! tristesse mortelle !

D’un vit rempli d’audace,
Je foutais autrefois
Mille cons à mon choix,
Sans qu’ils fassent grimace ;
Mais à-présent,
Pour mon argent,
Il n’est pas une gueuse
Qui veuille avec amour, respect,
Me foutre un bon coup de poignet :
Pour un fouteur, ah ! quel regret !
Destinée malheureuse !

Je me branle moi-même
En mon cruel destin ;
Du con de ma Putain
J’ai perdu l’idée même :
Fâcheux tourment !
Pour un Amant,
Montre-toi donc propice ;
Viens procurer à mon engin,
Le doux nectar de son vagin,
Dussai-je un jour, dans son conin,
Gagner la chaude-pisse.

En