Page:Les Français peints par eux-mêmes - tome I, 1840.djvu/149

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iNEDl’CHESSE lr ;iiiç ;ii>e, ;ivanl l’année 17 !W, éiail nii |i(ifeV’î, ’"y ^ sonnageA part dans l’ordre social et nobiliaire ; cVlait une ’spécialité féminine, et c’était comme une étoile au firnianienl de la cour. La lUichesse ;ivail les honneurs du Louvre et eeuN du tahouret, sans parler ici du tilre iïnnx’c icousinc du roi , et du |irivilé ;;e (le Irùrier sons un dais ■uand la fantaisie lui prenait d’accorder une audience A son bailli féodal et A ses procureurs fiscaux. La duchesse entourait son lit de parade avecune balustrade dorée : les carrosses de la duchesse élaienl housses d’un velours cramoisi crépine d’or i|ul couvrait leur impériale, et qui retombait à ses quatre coins avec des glands de la plus riche facture. M"" la duchesse de Leuxigncni (c’est abusivement qu’on prononce et (|u’ou écrit Lusignan ; était tout aussi souvent citée pour la splendeur de .ses impériales que pour la roideur de sa longue taille, la gravité de sa physionomie seigneuriale, et la sécheresse de toute sa personne. Knfin les du< hesses arboraient pour insigne au sommet de leurs armoiries une eouroiinc de neuf feuilles d’acanthe avec neuf 13