Page:Les Français peints par eux-mêmes - tome I, 1840.djvu/333

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LA FHMMi : SA>S ^OM.

El occeoccurril illi millier ornalii merelrioio, prseparala ail capiCEidas aniina,^, {yarrula el ^afia. iPkovkkbi S»iiijioMS, cap. vu , vers. 10.

Eïcepil Manda inlranlesalqiie aéra popascil. (.luv.^

irEL nom , m effet , lui donner ;> ce type si fécond et .si misérable, si poétique et si abject, si moral et si repoussant ; énigme vivante que n’ont pu éclairer ni le.s recherches de la science , ni les dévouements de la charité, ni les efforts de l’intelligence ! Pendant bien longtemps encore cette femme, dans laquelle viennent se résumer tous les dévoueuients et toutes les bassesses , 5i= toutes les délicatesses de la passion et toutes les corriiplions de l’àme, se dérobera A la triple investigation de la science, de la religion et de la ninrale ; elle dcnieurera toujours comme un di-s plus grands mystères du cœur humain et des nécessités sociales. Le meilleur nu. yen de la faire connaître, celte femme, c’est de ne pas la nommer, tant est grand le dégoût qu’elle soulève alors que l’on parle seulement d’elle, et cependant combien de motifs devraient nous conseiller l’indulgence à son égard ! combien de gens la repoussent aujourd’hui, la malheureuse, après avoir été les complices de sa chute première, et les instruments de sa dégradation progressive ! Disons donc quelques mots de la femme sans nom ; aussi bien a-t-elle une trop grande jiart d’influence dans la société moderne pour échapper à cette galerie, qui a la prétention de réfléchir répo(|ue actuelle dans sjn ensemble et dans tous ses détails. Pour le public en général , la créature dont nous (tarions est corrompue, ignoble ; 31 l,ii.