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ÉLOGE DE M. GALLAND.

sipés s’il n’y mettoit l’ordre ; il le fit, et de la façon la plus simple et la plus militaire, se contentant de le dire publiquement à un neveu qui étoit venu de Noyon pour l’assister dans sa maladie ; et suivant cette disposition, qui a été fidellement exécutée, ses manuscrits orientaux ont passé dans la bibliothèque du roi ; son Dictionnaire Numismatique est revenu à l’Académie, et sa traduction de l’Alcoran a été portée à M. l’abbé Bignon, comme un gage de son estime et de sa reconnoissance.

C’est avec une fortune si médiocre, que M. Galland a eu la gloire de faire les plus illustres héritiers.