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EXTRAIT
D’UNE DISSERTATION
sur
LES ROMANS
PAR J. F. LA HARPE[1].


J’aurois dû faire mention, en commençant, d’une espèce d’ouvrages qui ont précédé ceux dont je viens de parler, mais qui ne ressemblent à nos romans qu’en ce qu’ils appartiennent à l’imagination. Il est vrai que la féerie et le merveilleux en sont l’abus ; mais l’agrément fait tout pardonner. Je relis tous les ans les Contes Orientaux, et toujours avec plaisir. L’Orient, il faut

  1. Œuvres de La Harpe, t. iii, pag. 382 et suivantes.