Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/32

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xxviij
ÉPÎTRE

voici, de quatre seulement qui m’ont été envoyés. Les Contes qu’il contient vous seront, sans doute, beaucoup plus agréables que ceux que vous avez déjà vus. Ils vous seront nouveaux, et vous les trouverez en plus grand nombre ; vous y remarquerez même avec plaisir le dessein ingénieux de l’Auteur Arabe, qui n’est pas connu, de faire un corps si ample de narrations de son pays, fabuleuses à la vérité, mais agréables et divertissantes.

Je vous supplie, Madame, de vouloir bien agréer ce petit présent que j’ai l’honneur de vous faire : ce sera un témoignage public de ma reconnoissance, et du profond respect avec lequel je suis et serai toute ma vie,

MADAME,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur,
Galland.